L’immobilier et l’assurance vie sont deux investissements qui peuvent très bien se compléter. En plus de leurs propres spécificités techniques qui touchent la sécurité, la performance, les liquidités et la fiscalité, vous devez prendre en considération vos goûts personnels et le temps que vous êtes prêt à attendre pour vos placements.

Si vous êtes une personne du genre impatiente et que vous pensez que trouver un ou des locataires à travers les petites annonces vous fait perdre votre temps, la gestion d’un bien locatif ne vous réussira pas.

Si au contraire, vous mettez fortement en doute la crédibilité des établissements financiers, vous ferez mieux de ne plus penser à l’assurance vie.

A partir d’un certain âge, presque tout le monde s’est déjà posé cette question : « en vue de préparer ma retraite, quel est le meilleur investissement à faire : l’assurance vie ou l’immobilier ? ».

On vous offre ici quelques informations qui, vous aideront à comprendre les mécanismes et ensuite prendre les bonnes dispositions pour un meilleur placement.

En quoi consiste l’assurance vie ?

C’est un contrat qui permet au souscripteur d’effectuer, avant tout, un investissement intéressant. C’est un procédé qui vous permettra de vous constituer un capital pour la retraite et d’épargner de l’argent en vue d’en faire bénéficier votre famille en cas de décès.

Cette forme de prévoyance vous assurera, si vous y avez souscrit, de toucher des intérêts sur votre contrat dont le montant est en fonction de celui que vous avez investi. Vous signez un contrat d’assurance-vie pour une durée déterminée. Certains contrats imposent même une durée minimale entre le premier versement et le premier retrait.

En ce qui concerne la durée d’un contrat d’assurance-vie, il n’y a aucune durée légale déterminée. Il vous est donc vivement recommandé de fixer une durée qui, sur accord des deux parties, sera reconduite de manière implicite d’année en année, sauf si vous avez décidé de rompre.

Vous avez aussi, selon votre choix, la possibilité d’établir un contrat d’une durée à vie.

Investir au niveau du contrat

Dans un contrat d’assurance-vie, le premier dépôt peut-être minime et dépendant de votre situation économique. Il peut être de l’ordre de quelques dizaines d’euros ou beaucoup plus. Néanmoins, vous avez le libre choix d’alimenter ou non votre compte par la suite.

Le versement peut être réalisé sous 3 différentes formes : 

  • Le versement initial : C’est le premier versement que vous effectuez après la signature du contrat. Selon les compagnies d’assurance vie, vous pouvez payer par chèque, par virement ou par prélèvement automatique.
  • Les versements complémentaires libres : Vous pouvez déposer de l’argent dans votre contrat d’assurance-vie selon vos commodités.
  • Les versements complémentaires programmés : Vous définirez le montant et la fréquence de vos versements en fonction de vos possibilités. Les versements relatifs au paiement de  votre contrat d’assurance-vie peuvent aller du mensuel, trimestriel, semestriel ou même annuel.

Pour information, sachez que dans les versements complémentaires, il n’y a aucune obligation. Vous pouvez, si vous le voulez, ne procéder qu’à un seul et unique versement. Dans ce cas, le versement correspond au versement initial.

La gestion du contrat d’assurance-vie

Les compagnies d’assurance vie proposent plusieurs modes de gestion aux souscripteurs :

  • La gestion libre

En fonction de vos objectifs de rentabilité et de votre niveau de risque, il vous est possible de répartir vous-même votre économie entre les différents supports disponibles dans le contrat d’assurance vie.  Ainsi, restez maitre de votre allocation d’actifs car la gestion de votre propre compte repose totalement entre vos mains.

  • La gestion pilotée

Au lieu d’assurer vous-même la gestion de votre contrat d’assurance-vie, vous cédez la place et vous donnez un mandat à votre courtier ou à une société de gestion pour assurer le travail à votre place.

  • La gestion sous mandat

Dans ce cas précis, vous mandatez une société de gestion reconnue et approuvée par votre compagnie d’assurance-vie, qui, après avoir déterminé votre profil de risque et en fonction des opportunités des marchés, va procéder à l’identification puis à la sélection des supports d’investissement les mieux adaptés à votre orientation de gestion.

Ce sont donc les professionnels, communément appelés les gérants de portefeuilles qui vont réaliser la tâche à votre place concernant la fiscalité de l’assurance-vie.

Concernant le paiement des intérêts et le capital, deux cas sont possibles :

  • Lorsque le contrat est arrivé à terme et que le signataire est encore en vie, il reste le seul adjudicataire et propriétaire des fonds et, a donc le droit de percevoir librement le capital et les intérêts.
  • S’il arrive que le souscripteur meure, le contrat sera dénoué et le capital et les intérêts seront versés aux bénéficiaires qu’il a désignés de son vivant.

L’investissement immobilier

L’investissement immobilier figure parmi les pratiques les plus intéressantes et les plus prisées afin de se créer un capital permanent.

Cet engouement pour l’investissement immobilier peut être expliqué par le fait que, par rapport aux autres produits financiers, il est rarement frappé par les déprédations de la conjoncture.

De plus, son retour sur le financement est aussi plus intéressant que celui des autres placements. Actuellement, beaucoup de français adopte cette pratique car elle offre des revenus complémentaires à travers les loyers perçus mensuellement.

Qualifié d’épargne évolutive, l’investissement immobilier est  considéré comme le placement le plus sûr et séduit  de plus en plus d’adeptes chaque année.

Si vous optez pour l’investissement immobilier locatif comme investissement de retraite, vous pouvez bénéficier des réductions d’impôts. Il y a aussi, en plus, la possibilité de transmettre le patrimoine immobilier à ses proches ou à sa descendance.

Malgré les conditions attractives mentionnées plutôt, il y a des pièges à éviter si vous voulez que votre placement soit une réussite :

  • Votre principal objectif est de réaliser des bénéfices via la location ou la revente du bien que vous venez d’acquérir. Donc, au moment des visites et des négociations, donnez-vous toujours le temps de réfléchir pour ne pas commettre l’erreur de prendre la mauvaise décision.
  • Souvenez-vous que c’est un investissement à long terme. De très intéressants bénéfices se réalisent par une bonne préparation de son investissement et par l’élaboration d’une stratégie efficace.

Assurance-vie ou placement immobilier, que choisir ?

Actuellement, un nombre important et de plus en plus croissant de français investissent sur l’immobilier locatif. Mais il ne faut pas oublier que depuis très longtemps, le placement préféré des français est l’assurance-vie.

Si vous êtes en quête d’un investissement sûr et rentable pour préparer votre retraite, il faut, avant tout, savoir lequel des deux placements correspond le mieux à votre situation.

Pour vous permettre de faire le bon choix, afin de pouvoir prendre la bonne décision et afin de réaliser votre projet d’investissement, nous vous présentons ici les principales différences entre ces deux pratiques :

  • La première différence entre les deux placements concerne la liquidité. Dans un investissement sur de l’immobilier locatif, votre argent est en principe immobilisé et cela, pour de nombreuses années. En cas de besoin urgent de liquidité, pour pouvoir recouvrer l’argent, il faut revendre le bien immobilier.

Les dispositifs de défiscalisation imposent un minimum de neuf ans aux investisseurs avant de procéder à la vente de leurs biens. En dessous de ce délai, le propriétaire risque de perdre tous les avantages fiscaux prévus par loi Pinel ou la loi Girardin. Il peut même être forcé de rembourser une partie des avantages fiscaux reçus.

L’assurance-vie, quant à elle, est beaucoup plus flexible.  En cas de besoin, vous pouvez facilement effectuer un retrait d’argent sur votre contrat. Contrairement à la vente d’un bien immobilier, le retrait est toujours possible et peut être même immédiat.

  • La seconde différence porte sur la fiscalité. Avec une assurance-vie, tant que vous n’avez pas effectué un retrait, vos bénéfices sont exemptés d’impôts sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux sur les intérêts des contrats et les fonds en euros seront taxés.

En ce qui concerne l’investissement immobilier, il fait l’objet d’un impôt sur les revenus fonciers. Après les huit premières années, imposés par les dispositifs de défiscalisation, si vous effectuez un retrait partiel ou total, les bénéfices compris dans les retraits seront soumis à ce type d’impôt. Néanmoins, les dispositifs de défiscalisation immobilière en vigueur vous permettront d’améliorer la rentabilité de votre investissement locatif car une partie du prix d’achat de votre bien bénéficiera d’un amortissement via des réductions d’impôts.

  • La troisième différence porte sur la capacité d’épargne. Un investissement dans l’immobilier locatif nécessite un apport, même modique. De l’autre côté, vous pouvez toujours réaliser un placement dans l’assurance-vie avec un petit budget.

Donc, avant de prendre une décision et choisir entre investir en immobilier locatif et effectuer un placement dans une assurance-vie, vous devez d’abord procéder à une évaluation de votre situation financière : est-elle stable ? Quelle est votre prédisposition d’épargne mensuelle ? Quel est votre taux d’endettement ? Qu’est-ce que vous attendez de ce placement ?

L’investissement en immobilier locatif vous oblige à disposer d’une aptitude d’endettement suffisante et à être capable de ne pas toucher à votre épargne pendant plusieurs années.

Mais sachez aussi qu’il vous permet de vous constituer rapidement un capital si vous avez recours à un système de crédit. En général, si vous vous engagez à laisser votre bien en location sous certaines conditions pour la durée minimum de 9 ans, fixée par les dispositifs de défiscalisation, vous êtes assuré de bénéficier au mieux de certains avantages fiscaux. Votre bien immobilier peut générer un revenu complémentaire pour vous si vous le laissez en location lorsque le prix d’achat est amorti.

Par contre, le contrat d’assurance-vie ne présente que très peu de contraintes pour le souscripteur. L’épargne est plus fluide, les taxes prélevées mensuellement sont minimes. Par ailleurs, la fiscalité devient de plus en plus  intéressante au fur et à mesure que la durée d’un contrat d’assurance-vie s’étale sur des années. Cependant, en contrepartie, la constitution d’un capital ne dépend uniquement que de votre épargne.

Pour la majorité des épargnants, la véritable tendance du moment est de vendre le bien immobilier qu’il possède en direct pour investir en immobilier via le contrat d’assurance-vie.

Grâce à la fiscalité de l’assurance-vie, cette opération leur permet de générer jusqu’à 2 fois plus des revenus nets.

Investir en immobilier par l’intermédiaire SCPI

C’est la solution la plus simple, la plus efficace, la plus rentable et surtout la moins risquée.

Pour pouvoir investir dans l’immobilier en passant par un contrat d’assurance-vie, il faut choisir des supports en SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), couramment appelés « Pierre-papier ».

Ce qui caractérise le transfert de l’immobilier en assurance-vie réside dans la fiscalité sur les rachats partiels. Quand vous accomplissez un retrait sur votre contrat d’assurance-vie, votre retrait est composé de deux parties : une partie plus-value et une partie capital.

En vue de compléter vos revenus, vous accomplissez donc en fait un retrait partiel sur votre compte. Après avoir calculé la part de capital et celle de l’intérêt qui composent ce retrait, il est prouvé qu’en utilisant l’astuce offerte par le traitement fiscal du retrait partiel dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, vous possédez dans votre poche une somme assez importante.

Cette démarche est maintenant adoptée par de nombreux épargnants. Après avoir fait le calcul comparatif et en connaissance du gain réel, nombreux sont les investisseurs immobiliers qui ont pris  la ferme décision de céder leur patrimoine immobilier classique et de le changer en « pierre-papier » dans le cadre de l’assurance-vie. Cette pratique ne les empêche pas de toujours jouir des bénéfices engendrés par leur bien immobilier.

Généralement, ce sont ceux qui possèdent des biens immobiliers et qui se trouvent dans la catégorie de Loueur Meublé Non Professionnel ou LMNP qui ont décidé de basculer de l’immobilier en direct vers un investissement en assurance-vie via la « pierre-papier ».  Ils ont choisi cette option suite à de mauvaises opérations qui ont engendré des renégociations de bail avec issu défavorable.

La situation actuelle risque encore de faire accroitre davantage le passage de l’immobilier vers l’assurance-vie. Certaines personnalités politiques très influentes ont clairement annoncé leur intention de « casser la rente immobilière » alors qu’ils n’ont proposé aucun dispositif d’accompagnement concernant la fiscalité de l’assurance-vie.

Pour garder un pied dans l’immobilier tout en optimisant ses revenus nets, le moment est venu d’envisager la revente et la mutation en SCPI en assurance-vie du patrimoine.

Vous pouvez aussi consulter nos deux derniers articles sur  » Tout savoir sur les logements étudiants à Paris » et  » Comment choisir au mieux son assurance habitation « .