Contrairement aux autres métropoles de l’Hexagone, le marché immobilier lyonnais affiche actuellement une certaine baisse. Plusieurs facteurs en sont à l’origine, diminuant sensiblement les prix au m2, notamment à l’achat. Les quartiers historiques dérogent cependant à la règle, et restent difficilement accessibles. 

Immobilier lyonnais : le nombre d’acheteurs en baisse 

Si au cours des quinze dernières années, le prix moyen des appartements à Lyon a sans cesse augmenté, cela n’est plus le cas aujourd’hui. En effet, malgré le fait que cette hausse ai atteint les 71 %, le prix de l’immobilier lyonnais n’échappe pas à la baisse générale.

Si le marché immobilier des 10 métropoles de l’Hexagone a diminué de près de 1 %, à Lyon il est de l’ordre de -3 %. Le prix moyen des biens à Lyon tournait autour des 5 100 euros le m2 au premier semestre 2023.

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La baisse des prix immobiliers lyonnais vient surtout de la diminution du nombre d’acheteurs, car les conditions d’octroi de crédits immobiliers se sont durcies, et les taux d’intérêt sont plus élevés. Cela a allongé à près de 60 jours le délai de vente moyen, alors qu’il était de 48 jours en 2022. En dépit de l’augmentation de ce délai de vente, les prix immobiliers varient cependant d’un quartier à un autre

Le marché immobilier lyonnais a enregistré une hausse générale de près de 4 % en 2021. Malgré la légère baisse des ventes à la fin de la même année, le nombre d’achats de maisons et d’appartements a augmenté de plus belle par la suite.

Pour cause, Lyon est l’une des grandes villes de l’Hexagone avec 9 arrondissements et près de 515 000 habitants ; ce n’est donc pas étonnant s’il attire du monde, surtout dans le premier et le deuxième arrondissement. Les prix de vente y tournent en effet autour 5 355 euros/m2 en moyenne, tandis qu’à l’achat ils sont de 6 625 euros/m2

En l’espace de dix ans, le marché immobilier lyonnais a affiché une hausse de plus de 50 %

Des différences de prix d’achat dans les quartiers

De nets écarts existent pourtant entre les prix des différents quartiers lyonnais, une bonne raison de les prendre en compte avant d’acheter un bien immobilier dans cette ville. 3 quartiers se distinguent particulièrement : Bellecour-Hôtel Dieu, Cordeliers et Grange Rouge-Viviani

Le premier se trouvant sur la presqu’île, se démarque par des prix de vente exorbitants de 6 900 euros/m2 en moyenne, c’est en effet le quartier le plus prospère de la ville ; avec le 6ème arrondissement il attire de nouveaux résidents et locataires.

Les conditions d’octroi de crédit immobilier devenues plus strictes n’ont aucun impact sur la demande qui se fait plus nombreuse. 

Le second, le quartier de Cordeliers-Jacobins situé près du Palais de la Bourse, affiche un prix moyen de 6 758 euros/m2 environ. Il suit de près le quartier de Puvis de Chavannes – Le Lycée près du Jardin Botanique faisant partie des quartiers les plus onéreux de Lyon. Le prix moyen au m2 y est de 6 700 euros. 

Contrairement à ces précédents quartiers, celui de Grange Rouge – Viviani est le moins cher de Lyon, car il ne coûte que 2 800 euros/m2. Il en est de même pour le quartier de Santy-La Plaine avec ses 3 170 euros/m2 pour un appartement, de quoi attirer autant d’acheteurs que d’investisseurs.

Malgré sa reconstruction susceptible de faire grimper ses prix, le quartier La Duchère affiche toujours des prix de vente accessibles de 3 200 euros/m2 environ. 

Vous devez donc bien vous informer avant de fixer votre choix sur le quartier où acheter votre bien à Lyon. 

Des quartiers historiques toujours plus chers 

Par ailleurs, le prix de l’immobilier à Lyon a beau baissé, ses quartiers historiques restent toujours plus chers, à l’instar de ceux des grandes agglomérations Francaise.

L’immobilier ancien est difficilement accessible, comme le prouve le 1er arrondissement Lyonnais. Par exemple un appartement sur les Quais Saint-Vincent se vend à 6 160 euros le m2, il en est de même dans le secteur de la Croix-Rousse et de la place des Terreaux.

Si vous lorgnez sur les appartements du 2ème arrondissement de Lyon, vous devez débourser plus de 8 000 euros/m2. Il en est ainsi sur la place Jacobins, Bellecour et Carnot : des emplacements de luxe où se côtoient les maisons contemporaines et les immeubles anciens.

Le 2ème arrondissement et le 5ème arrondissement de Lyon ont enregistré une augmentation de 12 % du prix de l’immobilier en un an.

Le 3ème arrondissement en tant que quartier d’affaires, et le 4ème arrondissement comme quartier-village, restent en outre le privilège de ceux qui disposent de gros budgets d’achat immobilier.

Une maison dans le 3ème arrondissement coûte en moyenne 6 800 euros/m2, tandis que dans le 4ème arrondissement, elle est à 8 300 euros le m2

Le périphérique de Lyon, un marché en plein essor 

Quoi qu’il en soit, le prix moyen au m2 de Lyon n’est pas le plus accessible de l’Hexagone. Si on ne cite que ceux d’Écully, de Limonest, de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or ou autres (des villes du nord de la métropole lyonnaise), ils sont encore au-dessus des 5 200 euros/m2 en 2023.

Pourtant, toutes ces villes enregistrent une hausse de 1,5 à 2,7 %, car les ménages aisés ne se soucient guère de la hausse des taux d’intérêt.

Il en est de même du côté sud, à Grigny et à Feyzi, dont les prix immobiliers moyens affichent une hausse de 3,7 à 22 % environ en une année. Cela n’en fait toutefois pas des villes inaccessibles, le m2 coûte entre 2 900 euros et 3 350 euros.

Elles offrent ainsi des opportunités intéressantes aux ménages en leur permettant d’acquérir des maisons ou des appartements plus spacieux à Lyon. 

Un marché immobilier avec de nouvelles exigences

Le nombre de biens à vendre à Lyon, inférieur au nombre d’acheteurs, signifie que ces derniers sont toujours partants pour acquérir des biens dans lesquels habiter. Même si le prix du marché ne cesse d’augmenter, les acheteurs émettent de nouveaux critères de choix quant au type de bien qu’ils entendent acheter.

La plupart recherchent des biens avec un espace extérieur comme une terrasse ou un balcon pour en faire leur lieu de travail. La crise sanitaire de 2019 et l’essor du télétravail aidant, de nombreux actifs exigent en effet d’avoir un espace extérieur afin de travailler dans leur nouveau logement.

Ces nouveaux critères réduisent ainsi leurs chances d’en trouver de disponibles, car ce type de logement est rare à Lyon. Comme la rareté a un prix, cela augmente le prix de certains appartements et maisons.