Ça y est ! Vous êtes enfin décidé à vendre votre maison. Sachez quand même que ce n’est pas un projet à prendre à la légère. La vente repose sur plusieurs successions d’étapes que vous devez savoir à l’avance pour réussir à vendre d’une manière rapide et efficace.
D’ailleurs, il est tout à fait possible de céder votre appartement à un promoteur immobilier. Ce serait une bonne affaire. Quelles sont les étapes à suivre pour vendre un bien immobilier avec succès ?
Vendre seul ou avec un intermédiaire

Voici la première question à laquelle vous devez trouver une réponse avant de mettre en ventre votre logement. Puisque la vente immobilière est une chose qui ne s’improvise pas, vaut mieux s’y préparer plusieurs mois à l’avance si vous comptez vendre tout seul. Un tel projet demande du temps, de la patience, des connaissances et beaucoup de motivation.
En faisant appel à une agence immobilière, par contre, vous pouvez choisir de vente par mandat exclusif ou par mandat simple. Le mandat exclusif suppose que l’appartement se vendra en exclusivité par une seule et unique agence tandis que le mandat simple permet au vendeur de confier la vente de votre bien à plusieurs agences différentes. Le mandat semi-exclusif vous lie avec une seule agence et vous permet de vendre une fois votre bien de particulier à particulier.
Faire une estimation du prix de vente du bien immobilier à vendre

Pour ne pas vous tromper concernant le prix de votre maison, vous devez d’abord estimer sa valeur. Dans ce cas, l’intervention d’un professionnel de l’immobilier est une chose obligatoire.
Comme l’agent immobilier, le promoteur peut aussi réaliser une estimation, car il détient une connaissance pointue du marché de l’immobilier, des prix pratiqués dans le secteur où vous habitez et des différents critères qui permettent d’évaluer un bien.
Mais alors, comment vendre à un promoteur ? Lors de son étude, ce dernier prend en compte le prix de vente qu’il veut associer au projet final et y enlève toutes les marges et les coûts inhérents qui empêchent l’aboutissement du projet. Ne tentez pas de fixer un prix démesuré par rapport à l’estimation de l’agent immobilier, mettez juste une petite marge de manœuvre pour pouvoir négocier avec les acheteurs potentiels.
Sachez qu’en travaillant avec une agence immobilière, le prix de vente de votre bien doit afficher les honoraires de l’agent responsable de la vente ainsi que les frais de notaire. Après une négociation du prix, vous finirez sûrement par accepter l’accord.
Réaliser les diagnostics obligatoires

Pour pouvoir vendre votre bien dans les normes et d’une manière légale, vous devez réaliser des diagnostics immobiliers. C’est une étape indispensable qui donnera toutes les informations nécessaires concernant l’état général de votre bien au futur acquéreur.
Ces études sont établies à vos frais, à moins que l’agence ne vous offre leur coût. La liste des documents à fournir varie en fonction du bien mis en vente.
En tout cas, voici ceux qui sont les plus courants et obligatoires :
- Le risque d’exposition au plomb (CREP)
- L’état d’amiante
- La présence de termites
- La pollution des sols
- La performance énergétique
- Les risques naturels et technologiques (ERNT)
- L’état de l’installation intérieure de gaz et d’électricité
- L’état hypothécaire
- Le calcul de la surface en Loi Carrez pour les biens en copropriété
La majorité de ces diagnostics doivent être établis par un diagnostiqueur certifié par un organisme accrédité dans la construction.
Se procurer des documents nécessaires à la vente
Ces documents obligatoires sont un prérequis à la vente. Sans eux, il ne peut y avoir de transaction.
Voici la liste des documents à fournir :
- Une copie de l’acte de vente remis lors de l’acquisition du bien immobilier
- Les trois derniers procès-verbaux des réunions entre copropriétaires
- Le règlement de la copropriété pour un appartement
- Un certificat de non-hypothèque
- Un dossier du diagnostic technique de la maison
Les contrats à signer

Après une négociation du prix de vente, vous vous êtes enfin fixé à un prix profitable pour les deux parties. Il est temps de signer le contrat. Mais, pour éviter les moindres conflits entre vous deux, il vaut mieux signer tout accord devant un notaire.
Il existe deux types d’avant-contrats : le compromis et la promesse unilatérale de vente (PUV). Ces documents n’engagent pas les mêmes responsabilités pour le vendeur. C’est pour cela qu’il faut bien les connaître. D’ailleurs, la majorité des avant-contrats nécessite de conclure la session dans les 18 mois à partir de la signature.
En premier, vous avez le compromis de vente qui engage les deux parties à conclure la transaction. Aucune condition suspensive n’est indiquée à l’intérieur de ce document. Le promoteur et le vendeur doivent tenir leurs paroles et procéder à l’acquisition du bien.
Ensuite, vous avez la promesse unilatérale de vente. Ce dossier n’engage que le vendeur, car il doit assurer la transaction. Seul le promoteur ne pourra pas acheter ce type de bien.
Si jamais un échec apparait, il y a une indemnité prévue dans ces deux avant-contrats. Vous aurez une indemnité de 5 % du prix de vente sera exigée pour une promesse unilatérale de vente non maintenue.
Pour les compromis de vente, cette indemnité se trouve entre 5 à 10 % du prix de vente de la maison. Ces chiffres doivent être inscrits dans les contrats.
Signer un acte authentique chez le notaire

Après la signature des avant-contrats, un acte authentique obligatoire sera délivré et signé par les deux parties concernées. Il s’agit de l’acte de vente. C’est ce document qui constate réellement la vente du bien immobilier. Et bien sûr, il doit être signé chez le notaire entre 3 et 4 mois après la signature de l’avant-contrat.
Cette tierce personne aura pour mission de relire et valider le contrat. Il atteste la remise des clés du bien immobilier vendu au nouveau propriétaire. Au cours de cette signature, l’acquéreur devra verser le montant du prix de vente diminué par l’indemnité d’immobilisation et les frais de notaire. C’est le paiement du bien immobilier par l’acquéreur vient conclure l’acte authentique.