Plaie mondiale, le coronavirus n’a pas épargné le secteur de l’immobilier. En situation irrégulière et parfois problématique, l’immobilier connaît des changements radicaux surtout avec l’état d’urgence sanitaire. Si les incertitudes économiques ponctuent la vie au quotidien, les SCPI arrivent pourtant à survivre.
Ce placement reste ainsi dans lice des investissements aux meilleurs rendements par rapport au marché actuel. Nous revoyons le point rapidement sur le sujet.
Un petit rappel de la SCPI

Les SCPI ou Sociétés Civiles de Placement Immobilier est une alternative proposée aux particuliers de posséder un patrimoine immobilier sans avoir à se soucier de la gestion. Ce type de placement propose des avantages notables sur le long terme : préparation de la retraite, une épargne de précaution ou encore pour des revenus complémentaires.
L’idée est assez simple : le particulier achète des parts de société d’un logement ou immeuble. Vous passez par la suite à un investissement locatif. Pour ne pas crouler sous le poids des démarches administratives et de gestion, vous passez par une SCPI. Cette dernière se charge alors de la gestion en général et vous reverse directement les loyers perçus.
En raison de la stabilité qu’elle offre, la SCPI reste un placement sûr. D’autant plus que l’investisseur est déchargé de toutes démarches administratives. Elle est aussi très ouverte aux ménages à revenus moyens souhaitant maintenir un rendement solide. Sur Portail-SCPI.fr, vous pouvez vous informer plus sur le sujet.
La SCPI survivaliste
Contrairement aux idées reçues sur l’état de tous les marchés suite à l’apparition du coronavirus, la SCPI se porte très bien d’après le bilan annuel. Avec une acquisition, en France, estimée à 3,5 milliards d’euros en immeubles, les résultats sont bons et promettent un bilan stable en général comparé à l’année 2019.
A Noter également qu’au plus fort de la crise, aucune SCPI n’a eu à servir du RAN ou Report à Nouveau, une alternative utilisée en cas d’imprévu pour maintenir la stabilité du rendement. Avec une situation aussi rassurante, les investisseurs n’hésitent pas à miser encore plus.
Pour l’année 2020, la SCPI affiche un rendement d’environ 4%. Un excellent résultat par rapport à la situation dont le pays subit avec le confinement, les crises économiques ainsi que la baisse des revenus. Certains prévoient même qu’on pourrait revoir en hausse le rendement en fonction de l’évolution de la situation.
Les SCPI aux thématiques commerciales et touristiques

Si en général, toutes les SCPI ne connaissent pas réellement une situation critique, ce n’est pas le cas de tous les thématiques. En effet, ceux qui sont très impactés reste le tourisme et le secteur commercial. Les SCPI sur ces secteurs concernent les bureaux à usage commercial ainsi que les locations saisonnières.
Avec le coronavirus, les frontières sont fermées et l’afflux des touristes inexistant. Une réalité difficile pour les SCPI dans le secteur car aucun loyer n’est perçu. Pour ce qui est des usages commerciaux, les non-indispensables sont contraints de fermés. Les revenus diminuent voire inexistants. Il est alors difficile de maintenir un niveau de rendement avantageux pour les SCPI ainsi que pour les investisseurs.
Dans ce secteur, il est ainsi prudent de ne pas faire des investissements. D’autant plus que la situation sanitaire étant encore dans le rouge, aucun moyen ne laisse prévoir l’état des SCPI dans ces thématiques.
Le coronavirus, faisant toujours des victimes, les frontières demeurent fermées. Les touristes sont pourtant les acheteurs les plus dépensiers, contribuant à la hausse de l’économie sur un point de vue touristique.
Les grandes SCPI épargnées
Même étant dans la ligne de mire de la crise, les grandes SCPI arrivent à sortir indemnes de la situation. Ce sont souvent celles liées à l’e-commerce (devenu coqueluche de la réalité actuelle), la santé, la logistique et aux bureaux. Ces domaines arrivent à tenir le rythme en rallongeant les baux. Ainsi, ils peuvent tenir le coup face à la vacance locative.
Les locataires avec une surface financière importante tiennent également le coup. Leur statut financier et immobilier leur permet de diluer le risque locatif. Si ce n’est pas possible, il reste toujours la solution du report et dans les cas plus graves, on passe à une suspension des loyers.
Mais dans tous les cas, les grandes SCPI sont moins touchées avec des locaux souvent actifs même avec un personnel restreint. En effet, comme le cas de la santé, qui reste indispensable, l’activité est maintenue mais en respectant les consignes imposés par le gouvernement.
Impossible ainsi d’imaginer une crise pour la SCPI dans le domaine. Pour les nouveaux investisseurs, les démarches sont toujours ouvertes dans le cas des grandes SCPI.
Le télétravail et les SCPI

Avec la crise du coronavirus et l’état d’urgence sanitaire, le « home-office » est devenu très à la mode. Pour limiter les contacts et dans le respect des gestes barrières, les travailleurs sont maintenant contraints de travailler depuis chez eux. Si cette nouvelle habitude ne déplait pas plus d’un, on craint la mort des bureaux tels qu’on les connaît dans les lieux de travail.
Le lieu de travail reste toutefois, pour de nombreuses personnes, un moyen de maintenir un lien social. Sur le plan logistique, aménagement ou encore matériel, les lieux de travail offrent un environnement plus adapté. Le confinement a aussi permis de constater que les salariés ne disposent toujours de l’espace dédié pour travailler dans de bonnes conditions : surface restreinte, quartier bruyant, etc.
Cette réalité permet ainsi de constater que les SCPI dédiées aux bureaux ne pourront pas disparaître du jour au lendemain.
Posséder des locaux pour les entreprises permet aussi de garder une communication plus efficace entre les salariés. En confinement, la distanciation spatiale prend le dessus et limite les contacts entre les salariées. La production et l’efficacité en sont affectées dangereusement.
S’ajoute à cela une solitude plus écrasante et l’absence d’interaction avec les autres salariés. D’une certaine manière les SCPI aident à bien faire la différence entre la sphère professionnelle et personnelle. Les salariés n’entrent pas ainsi dans un brouillage pouvant affecter la qualité de leur travail.
Des efforts pour maintenir les commerces
Malgré la situation actuelle, l’on remarque que les Français tiennent à leur commerce. Ils craignent de perdre leur investissement sur le long terme et font tout pour garder leur commerce. Ils n’hésitent pas ainsi à faire des efforts financiers et n’hésitent pas à investir de plus en plus dans des petits commerces. Les grandes enseignes se voient ainsi relayées au second plan dans la plupart des grandes villes.
Autre alternative pour eux aussi c’est d’investir dans l’e-commerce. Si les ventes en ligne connaissent un certain succès, pour autant les SCPI ne sont pas marginalisées sur ce plan. En effet, l’e-commerce est obligatoirement accompagné de plateformes logistiques. Un besoin de plus en plus croissant surtout avec le coronavirus.
La crise a permet d’ouvrir de plus grandes opportunités sur ce plan. Les gérants des SCPI s’acharnent ainsi à adapter les lieux de travail pour convenir aux besoins actuels avec la crise sanitaire. Le but est ainsi de diversifier les placements sans risquer des pertes sur le long terme. Le coronavirus ne marque pas ainsi la fin des SCPI et encore moins des bureaux.