L’immobilier est un secteur florissant mais demeure aussi un secteur avec son lot de surprises. Un jour, les affaires font bien et un autre jour c’est totalement le contraire. Une expérience déplaisante surtout pour ceux qui n’y connaissent pas grand chose en immobilier.

Pourtant nombreux sont ceux qui veulent se reconvertir dans l’immobilier. Un risque à prendre car le secteur peut rapporter gros depuis quelques temps. Mais devenir un as de l’immobilier s’apprend.

Ce domaine est tellement important qu’il faut le connaitre jusqu’aux os. Se reconvertir n’est alors définitivement pas une mauvaise idée mais reste à savoir si vous êtes fait pour vous enrichir dans le domaine ou pas.

L’immobilier, le secteur de tous les risques

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L’immobilier est le secteur à tous risques. On parle notamment du changement constant de l’offre et de la demande. Pilier de l’économie, l’immobilier est influencé par de nombreux facteurs. Les zones d’emplacement jouent également en sa faveur ainsi que les grands projets.

Prenons un cas concret. Dans une ville A, l’immobilier est en chute libre car la ville n’a rien d’attrayant qui puisse amener des visiteurs à s’y installer et à des habitants d’y rester. L’estimation d’un bien est au plus bas. Quelques mois plus tard, un projet d’urbanisation y est entamé avec implantation de gros marchés commerciaux.

La ville va alors attirer de nombreux investisseurs et le prix de l’immobilier va flamber. Pour tourner toutes situations à son avantage, il faut être un bon agent immobilier, libre ou rattaché à une agence. Car l’immobilier n’est jamais un secteur stable.

Devenir un agent immobilier

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Lorsque l’on veut se reconvertir dans l’immobilier, on devient un agent immobilier. C’est un titre officiel octroyé à ce genre d’emploi.  L’agent immobilier peut être un professionnel reconnu et ayant suivi une formation pour être agent immobilier. Ce sont ces types d’agents qui sont les plus qualifié pour prospérer dans le secteur de l’immobilier.

Toutefois, il y a des agents libres qui n’ont suivis aucune formation. Ils n’ont pas suivi de formation mais se faufile d’affaires en affaires pour gagner du pourcentage dans la mise en location ou la vente d’un bien immobilier.

  • Ce qu’est un agent immobilier ?

Un agent immobilier est un intermédiaire dans les transactions portant sur des biens immobiliers : ventes et locations. Cet agent peut être un travailleur indépendant ou une entreprise, l’agence immobilière, employant des négociateurs.

Il est généralement en contact avec ses confrères de la même branche, avec les mairies et communautés urbaines, les collectivités, les institutions, les avocats et les tribunaux.

  • Son champ d’intervention           

Il peut être varié. Les agents immobiliers ne sont pas limités par la loi à un domaine. L’expérience et leurs préférences ou modalité de rémunération les fait souvent se spécialiser ; certains répondent aux besoins des particuliers : logements, garages, terrains ; dans une diversité de situations urbaines ou rurales, de biens récents ou anciens, communs ou prestigieux.

10 % des agents immobiliers avec peu de mixité sont spécialisés en immobilier d’entreprise : bureaux, entrepôts, terrains industriels, commerces, activités spécifiques.Il accompagne également le client lors de la transaction.

L’agent immobilier conseille le vendeur sur la façon de présenter son bien. S’il y a lieu, certains agents immobiliers conseilleront nettoyage, réparations, rangement, « dépersonnalisation », réorganisation du mobilier allant parfois même jusqu’à l’utilisation des services d’un styliste professionnel.

En France, ce phénomène, initié aux États-Unis sous l’appellation de home staging, peut être appelé « valorisation résidentielle » ou « valorisation immobilière ». Le but est d’améliorer l’image d’un bien pour arriver à le vendre.

Après cette étape, des prises de vues (photographie, vidéo, voire modélisation) seront souvent réalisées pour être diffusées par des publications sur Internet ou dans la presse spécialisée pour générer des prises de contact.

  • Les actions commerciales de l’agent immobilier   

Les actions commerciales mises en œuvre par l’agent immobilier pour la vente du bien peuvent être : relance de son fichier de clients potentiels, pose de panneaux, annonces dans la presse, présentation dans une vitrine, diffusion sur internet, aussi bien sur le site de l’agence que sur des sites à diffusions multiples, campagne grâce à des imprimés.

Se reconvertir tout en étant propriétaire

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Certaines personnes jouissent de plusieurs biens. Ils veulent de ce fait les mettre sur le marché en procédant par leur propre moyen. On peut alors ici de reconversion personnelle dans l’immobilier. Une démarche risquée si on ne s’y connaît pas dans le secteur.

Ces genres de personnes qui vendent eux-mêmes leurs biens ou les louent ne peuvent se résoudre à payer les frais des agents. Alors elles deviennent des agents pour mettre sur le marché leur propre bien. Ce qui peut présenter des avantages comme des inconvénients.

L’idée est surtout de miser sur le bon marché au bon moment pour ne pas générer de pertes conséquentes. Tout cela en prenant conscience de la valeur du bien à vendre ou louer sur le marché.

Les agents en tant que travailleur indépendant dans l’immobilier

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Les travailleurs indépendants apprécient généralement un plus large choix de missions que dans un emploi régulier, et ont presque toujours bien plus de libertés quant à leurs horaires de travail. Si quelqu’un n’est pas freelance par choix, l’expérience permet néanmoins de s’ouvrir à de nouvelles compétences et de se créer un réseau de contacts, avec éventuellement l’espoir d’être embauché à plein temps par l’un d’entre eux.

Le principal inconvénient est l’incertitude du travail et donc du revenu, avec en plus l’absence dans certains pays de sécurité sociale et de retraite, surtout dans les pays en développement, à moins que le travailleur indépendant ne soit client d’une caisse de retraite et d’autres services de sécurité sociale.

Ces dépenses peuvent représenter de 20 à 40 % du revenu net. En France, le travailleur indépendant a pour obligation de cotiser pour l’ensemble des cotisations à une caisse d’assurance-maladie et de retraite, c’est-à-dire à la fois les cotisations employeur et les cotisations d’employé.

Ceci porte généralement le total des prélèvements sociaux obligatoires (et d’assurance responsabilité professionnelle) à 53 % des revenus d’exploitation.

En France, les frais et les investissements professionnels sont déductibles des charges. À titre de comparaison, un travailleur qui encaisserait des CESU en France, chèques qui sont réservés à l’emploi au domicile du client, aurait 50 % de prélèvement avec très peu de démarches.

De plus, certains de ces revenus en CESU ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu. Comme le salarié de courte durée (vacataire), le travailleur indépendant doit demander des rémunérations suffisamment élevées pour couvrir ses congés, car quand il est en congé il ne travaille pas et n’est donc pas payé.

L’autre inconvénient est que les travailleurs indépendants doivent s’occuper des contrats, des clauses légales, de la comptabilité, du marketing et d’autres fonctions d’entreprises sans pour autant être des spécialistes de ces domaines. Des services d’intermédiation leur sont proposés pour se faire connaître et faciliter les tâches administratives, comme Malt.

Les horaires de travail peuvent être plus longs que ceux des employés et des ouvriers, si le travailleur indépendant facture au forfait ou au résultat et non à l’heure effective.  Enfin, en cas d’accident du travail, d’arrêt maladie ou de maladie professionnelle il peut être difficile de faire valoir ses droits résultant de ses cotisations (en France versées au RSI).